Comment résumer une saison aussi improbable que palpitante ?!

Il faut bien l'admettre, la saison régulière fut parfois laborieuse. Nous nous sommes contentés de ramener les points face à nos concurrents directs, pour gagner notre place en play-offs au goal-average. Ric-rac.

Les absents de la première partie de saison, les blessures, l'éclairage qui nous lâche, l'arrosage qui nous lâche, plus de temps passé à faire du physique qu'à tenir une crosse (merci Antoine et Nico de PhysiConcept 😘), une prépa 2018 placée sous le signe de la lose : on s'est pas facilité la tâche.

Mais le bricolage, ça nous connaît. Portés par Gaspard, par cette idée de faire chier jusqu'au bout le haut du tableau, nous n'avons jamais laissé le doute s'installer. Le Top 4 a révélé la force mentale de cette bande de potes qu'est le FC Lyon Hockey. Une victoire contre chacun des gros aura suffit à nous emmener en finale. Le symbole de cette équipe : ce match de fou furieux, ce 4ème quart-temps de dingue contre le CAM.

Ces deux dernières semaines furent une véritable fierté pour nous joueurs. Voir le Club s'animer, s'unir avec tant d'engouement pour son équipe fanion est la raison pour laquelle on se bute toute l'année pour Lyon. Cette finale, c'était la nôtre, mais surtout la vôtre. Malheureusement, notre spécialité remontada n'aura pas suffi. Le tableau d'affichage resta bloqué à 3-2 pour Saint-Ger. Ça nous apprendra à démarrer en mode diesel.

Au nom de toute l'équipe, nous tenons à remercier le président, les dirigeants qui ont toujours cru en nous et nous ont donné les moyens de jouer année après année les premiers rôles. Merci aux bénévoles, aux parents, aux membres, aux supporters/potes, aux anciens joueurs du Club, à tous ceux qui se sont déplacés à Vaucresson ce week-end. Merci au Stade Français pour l'organisation au top de cette belle finale. Et bravo à Saint-Germain pour son 7ème titre.

Bon vent à Thomas Chalumeau et Gaspard Baumgarten, éclatez-vous bien en Irlande et en Belgique, revenez-vite !

Enorme pensée à Guillaume Pin, qui après 5 saisons d'aller-retours entre Bourg-en-Bresse et Lyon, rentre au bercail pour continuer à nettoyer des lucarnes. Grand merci, et énorme respect Guigui.

Enfin, à celui qui nous a cassé les oreilles depuis plus de 10 ans, l'autoproclamé coach le plus sexy du championnat, le spécialiste du briefing historique interminable, j'ai nommé Bertrand Santin : merci pour tous ces moments partagés, ces bières descendues, ces bars coulés, et ces coachings gagnants.

On espère un jour réussir à vous ramener ce titre et la place européenne qui va avec. Et on remet ça dès l'année prochaine !

ALLEZ CLUB !

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